Cela faisait bien longtemps que je n’avais pris une minute pour donner un léger signe de vie sur ce blog. En même temps ce n’est pas la première que j’écris ça. C’est un peu répétitif chez moi.

Je te rassure rapidement, hors internet je suis le même individu. Plus je passe inaperçu aux yeux des gens et mieux je me porte. A l’aise dans mes baskets ou simplement trop emporté par le travail, mes activités hors professionnel et la routine que nous offre l’existence sur Terre.

J‘ignore si la crise du Covid à jouer sur mon tempérament, mais peut-être qu’à force de s’être pris des tas de restrictions au visage et dans tous les sens, mon cerveau s’est déconnecté du quotidien ainsi j’ai perdu l’envie d’écrire, surtout de m’exprimer afin de partager mes inspirations, coups de coeur, peines et joies. Finalement on a tous appris à vivre avec beaucoup moins de liberté, voir pas du tout alors certainement que j’ai aussi perdu le désir d’exercer ma liberté d’expression, enfin surtout de me confier dans un recoin d’ombre du web.

J‘ai surtout le sentiment que tout devient triste dans le monde notamment en France en commençant par la fameuse liberté d’expression (mais pas trop) avec son slogan « On est Charlie » qui aura été un mirage ne dépassant pas quelques semaines. Plus les années se déroulent et plus les gens deviennent cons, violents, narcissiques et intolérants prêts à tout pour emmerder leur prochain, enfin ceux ne regardant pas la même direction que la leur.

Ouais, malgré mon enthousiasme extraordinaire, je commence à me lasser de tous ces mouvements minoritaires souvent gauchistes qui voudraient appliquer leurs pensées de belles tolérances pour qu’ont vivent mieux notamment avec cette culture « Wok » et ses idéologies complétement pétée, l’ultra féminisme puissance 10 pour enterrer les hommes, l’utra gauchisme dites islam-gauchiste faissant croire que tous êtres-humains peuvent vivre ensemble en se donnant la main ou encore la bien pensée t’obligeant à voter Macron sous peine de passer pour un nazi. Franchement rien qu’avec ça, j’en perds mon latin préférant rester sous ma couette. Lorsque tu allumes ta télévision, tu as l’impression d’être face à un concours de connerie, toutefois j’avoue que malgré mon énorme tolérance, il faut une sacrée imagination pour inventer toutes ces nouvelles modes.

Vivre tout court c’est déjà pas mal, mais cela n’est pas suffisant pour certains qui n’ont pas connu la grande peste, ni la première guerre mondiale ou encore le IIIème reich. Somme toute cela demanderait un long article pour approfondir ma pensée si je n’avais pas la flemme. Ce n’est pas le but de mon article au passage.

Sinon, il y a pas grand-chose de croustillant ou extraordinaire dans ma petite vie banale.

Des petits pépins de santé sont encore venus m’emmerder. Rebelotte avec mon nerf sciatique qui a fait des siennes, en plus ce salopard a attendu que je sois en vacances pour réagir (comme quoi le travail c’est la santé) sans parler de ma chute dans des escaliers suite aux effets de ma seconde dose me provoquant une fracture au nez sans parler que me rendre à la salle de sport m’a fait desceller des faiblesses à mon genou gauche et ma main du même coté.

Hormis cela, mes filleuls grandissent (et moi je vieillis), Mademoiselle Pépète se porte toujours bien même s’il elle fait de plus en plus de crises nocturne, parait-il que c’est hélas un signe d’Alzheimer des félins, une bonne amie a déménager loin d’ici et un autre va suivre le même chemin, en fin de compte tout le monde bouge pour évoluer sauf moi qui reste dans ma petit vie de vieux garçon au calme dans sa bulle.

Il est sans doute là le hic, je défends coute que coute ma bulle de toutes les aiguilles qui l’approche. A force de rester ancré dans ma vie pépère de célibataire timide en manque de confiance, je n’effectue plus vraiment le moindre effort pour changer les choses, à croire que cela me satisfait car c’est ma solution pour éviter toute prise de tête, tout stresse et surtout de m’éloigner des problèmes.

En même temps, comment changer lorsque que certain soir, on se sent très seul. Ah non, je ne suis pas malheureux, je ne fais point ou plus de déprime, je vis en toute modestie.

Aucune évolution non plus au coté du plaisir : Une pincée de films à regarder pour rêvasser, une poignée de jeux-vidéos pour m’évader, un soupçon de mangas pour fantasmer, des tonnes de bouquins et d’émissions de radios pour m’instruire pour finir par des sorties à Paris ou ailleurs pour me détendre et toujours beaucoup de musique pour me défouler.

Ce qui m’effraie vraiment ces derniers temps est de prendre conscience de la rapidité de la vie d’un être humain. Je pourrais même paniquer en songeant que demain je pourrais m’éteindre sans rien avoir réaliser de ma vie. Toutefois qui laisse une trace hormis les artistes ?

Comme le dirait ce bon vieux Marcel Pagnon à la fin du château de ma mère :

Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d’inoubliables chagrins. Il n’est pas nécessaire de le dire aux enfants.

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