Cherches pas, ma chatte est plus belle que toi [3615malife]

Je suis un type complètement gaga de sa chatte. Il faut bien avouer que mon existence serait sans goûts si elle n’était point là parce que c’est mon compagnon chéri qui partage ma vie 24 heures sur 24, mon foyer serait sans âme sans elle (à défaut d’avoir une femme et des enfants). Elle, c’est Mademoiselle Pépete, un félin tricolore âgé de 6 ans d’une beauté hypnotique égalant celle de l’icône maneki-neko ou de la déesse Aphrodite.

Le quotidien d’un être célibataire depuis des lustres est d‘une tristesse décadente quand même. La solitude c’est bien au début, ensuite ça devient soulant voir carrément déprimant. C’est pour cette unique raison que nous autres,  âmes égarées sur le chemin de la solitude, nous invoquons un gardien du foyer afin de rendre notre existence moins morose ainsi les chats sont les partenaires idéaux, en plus moi les animaux, je les aime, que ça soit des adorables petits rats qui bouffent les draps jusqu’aux chiens qui puent du poil. Sans déconner, t’as jamais eu envie de passer ta main au karcher après avoir caressé un gros clébard ? Je ne te raconte pas la poise si en plus il te lèche la main, l’horreur, n’empêche que c’est des braves bêtes que j’apprécie tout de même.

Avant

Après

Et Mademoiselle Pépéte dans tout ça ? c’est la petite princesse Sarah des temps modernes. Un exemple pour une génération de chats, celle qui montre que l’on peut débuter sa vie en bas de l’échelle en étant une vulgaire chatte de gouttière et finir par être en haut en devenant une chatte avec la classe incarnée vénérée par son maître. Un seul adjectif ne suffirait pas pour la décrire.

Mademoiselle Pépète c’est aussi celle qui est capable de me fixer dans les yeux durant de longs instants sans que je sache la raison, sans parler des endroits vide qu’elle fixe en mode «tiens j’ai capté un esprit». Celle qui peut être d’une jalousie extrême, qui fera des délits de sales gueules à mes hôtes quitte à les regarder de travers avec mention «douche dorée sur leurs affaires». Celle qui fait des ravages avec sa beauté ravageante et son regard kawaii poussant l’ignorant à la caresser sans savoir que sa main finira griffée à sang. Celle qui est persuadée de l’existence d’une créature vivant sous ma couette que j’ai baptisé  «la chose» (Big Up la Famille Addams). Celle qui aime partir à l’aventure en faisant de la spéléologie sous les draps. Celle qui vénère les pieds car ils sont à l’image de son dieu, une divinité qui peut être vengeresse via le châtiment du coup de pied au cul. Celle qui aime se rabaisser au niveau des vulgaires chiens en aimant jouer leur jeu en  te ramenant un objet que tu lui lanceras au loin, en miaulant pour que tu lui ré-envoie. Celle qui monte la garde dans l’appartement, les araignées et les mouches c’est pour sa gueule (surtout que je flippe devant une araignée poilue).

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Celle qui aime se jeter sur les draps tout propres car ils sentent bon la fraîcheur dans le but de rouler dessus. Celle qui apprécie manger mes plantes pour après les vomir non par-terre, mais sur les draps car c’est la classe et parce que ça m’emmerde. Celle qui aime s’endormir sur mon torse au rythme des battements de mon coeur et ses ronronnements car c’est une romantique. Celle qui aime son pôpa en lui montrant quotidiennement des gestes d’affection en léchant sa barbe et sa main bref cherches pas plus loin,  elle fait juste ma toilette car c’est elle la dominante entre nous deux. Celle que je surnomme colle-cul car même lorsque je vais m’asseoir sur le trône des toilettes, elle est sur mes genoux pour régner à mes côtés. Celle qui attend que le soleil se couche (moi de même) tel un gremlins pour profiter de tous les interdits tel que le bouffage de plantes et le grimpage sur les  meubles. Celle qui est d’une curiosité agaçante, ramènes un sac et elle ira flairer dedans afin de connaître son contenu, quitte à le transpercer avec ses dents. Celle qui est renommée pour être l’unique chat qui ne recule pas quand l’homme lève la main, au contraire de ses congénères, elle ira au duel coute que coute car c’est une warrior.

Taquiner un chat, c’est toute une passion.

Après tout je lui pardonne ses défauts de nanas. En vérité je crois bien qu’entre nous, c’est elle l’homme de la maison, elle me domine carrément, on dit bien que les chiens ont des maîtres et le♥s chats des esclaves. Et voilà, lors d’un dimanche après-midi pluvieux, quoi de mieux d’être sous la couette devant un bon film avec un manga sous ma main, un chocolat chaud dans l’autre sans oublier la touche finale : Un chat-radiateur pour réchauffer ses pieds !

P.S : Au cas où si Mademoiselle Pépéte diffuse une photo ridicule de moi, j’ai mon arme secrète. ↓↓↓

Ce niveau de déchéance ultime.