Il faudrait vraiment que tu vives dans une cave pour ne jamais avoir entendu parler de Sakura la chasseuse de cartes, le magical girl des années 2000 qui hantait les ondes de M6 après avoir connu un grand succès au Japon aussi bien en papier qu’en animé. Un détour au quartier de Akihabara à Tokyo est amplement suffisant pour se rendre compte que cette série est toujours populaire sur l’archipel nippone, voir plus qu’une certaine Sailor Moon. Il n’est donc pas rare de trouver des produits dérivés dans les rayons, notamment des figurines et goodies ou bien encore voir briller la série dans différents sondages de popularité auprès des magazines otakus. Il est même d’actualité que pour fêter les 20 ans de la série, qu’elle bénéficie d’un animé remake (comme l’ont connu les chevaliers du Zodiaque et Olivier et Tom).
L’intrigue de cette série est simple voir ultra banale dans le genre : une gamine au nom de Sakura mène une vie banale auprès de son père veuf et son taquin de grand frère. Un jour de ménage, elle tombe sur l’étrange livre de Clow qu’elle décide d’ouvrir par curiosité et malheureusement s’en échappe une multitude de cartes, mais aussi Kéroberos, le gardien de ces cartes magiques qui lui annonce qu’elle se doit de toutes les retrouver (tu sens l’inspiration de Pokemon). Elle devient alors la chasseuse de cartes aidée de sa meilleure amie Tomoyo (Tiphanie) qui lui dessine tous ses costumes et la filme, mais rapidement elle devra se heurter à un rival de choc : Shaolan Li (Lionel), descendant direct de Clow, le créateur des cartes qui lui aussi a pour objectif de toutes les récupérer. Rivaux au début, ils finiront par se lier d’amitié, s’entraider pur finir par se rapprocher au fil de l’aventure.
Pour aller plus loin dans mon explication et pour prouver une fois de plus la supériorité des mœurs japonaises aux nôtres, je peux te citer pas mal d’éléments absents de l’animé… du moins censuré voir simplifié. En même temps, ce n’est pas la première fois qu’une oeuvre japonaise est simplifié dès qu’elle franchie les limites de sa frontière, le remake américain de la série japonaise Ring est l’exemple concret en terme de simplification scénaristique (pour ne pas trop chauffer le cerveau des bouffeurs d’hamburgers).
Tandis qu’il y a encore peu de temps, on manifestait pour le mariage pour tous, qu’on débattait sur l’éducation de nos enfants à propos de l’enseignement, enfin plutôt à apprendre aux enfants à tolérer l’homosexualité en abordant le sujet des « genres » (putain ne me demande pas de faire cinq chapitres sur l’évolution des genres), Et bien il faut savoir qu’en 1996, un manga tout public, publié dans un magazine d’adolescentes, comme Sakura Card Captor mettait en scène des relations homosexuelles tout d’abord masculine entre Toya le grand frère de Sakura et son meilleur ami Yukito (qui par amour lui donne ses pouvoirs). Ensuite l’homosexualité féminine de Tomoyo, la meilleure amie de Sakura, mais pas que, car elle est amoureuse de cette dernière (Sakura trop naïve, ne s’en rend jamais compte) sans parler de la relation pédophile entre Yoshiyuki Terada, professeur de Sakura et Rika Sasaki, son élève et camarade de classe de Sakura . Des relations qui furent complètement censurées dans l’anime, et remplacées par quelque chose de plus « convenable » on va dire…
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