Je suis un grand rêveur.
J’ai toujours eu envie de voyager à travers le monde afin de connaître de nouvelles cultures, d’avoir un peu d’argent, suffisamment pour ne plus stresser à la vision de mon compte bancaire, d’être membre d’une super famille comme on le voit si souvent dans les séries américaines, aussi d’avoir un physique avantageux pour être capable de séduire et d’être séduit. Des rêves dans ma tête, ce n’est pas vraiment ce qui manquent.
Le bouquet final, le plus grand de mes rêves est celui d’être aimé. Un rêve qui tient pile en deux mots, mais qui mérite toutefois une explication un peu plus détaillée : être aimé d’une fille en qui j’aurais entièrement confiance car je serai certain qu’elle ne s’envolera pas au moindre courant d’air. Si c’est pour rêver, autant rêver de perfection tu crois pas ?
C’est tout de même blasant à la longue de constater que l’on peut s’efforcer de tout mettre en œuvre pour faire aboutir ses rêves sans jamais réussir. Finalement, j’ai peut-être compris que les rêves ne sont faits que pour rester des rêves car chaque chose restent rangé à sa place. Si c’est réellement le cas il y a pas grand-chose à faire pour changer le destin, ne dit-on pas que l’amour est une question de chance ? De se trouver au bon endroit, au bon moment, en face de la bonne personne ? Pour un mec comme moi qui n’a jamais de bol, faut pas s’attendre à des miracles de ma part, mais surtout de la vie.
Comme quoi on peut passer à côté de sa vie en ne vivant que de rêves. En vrai mon imagination est mon seul ami, seul lui est capable de me faire autant fantasmer en me donnant des envies d’amour via des bouquins, des mangas ou encore des films, car l’amour comme le sexe est présent tout autour de nous pour nous rappeler que ces choses existent bel et bien, mais que cela vous est complètement exclu. Avec le recul c’est même dingue de constater comment le quotidien vous rappelle la hauteur de votre échec. Ah oui le monde est dur pour les rêveurs.
C’est surement pour toutes ces raisons que j’ai toujours préféré faire partie de l’équipe des rêveurs. C’est bien plus facile pour moi de rêver que de me heurter encore et encore aux déceptions que m’offre la réalité.
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