Est-ce que je me sens en manque après trois années de célibat ? Franchement, ma libido n’a jamais été énorme, mais il m’arrive certain jour d’avoir des envies comme tout le monde. Regardes autour de toi jeune internaute et dis-moi comment il est possible de prôner l’abstinence sexuelle au sein d’une société hyper sexualisée dans laquelle les célébrités n’hésitent plus à s’afficher nue quitte à franchir les limites de la vulgarité, où tout le monde déballe sa sexualité sans tracas (même ton voisin), de les entendre parler de «performances» sexuelles, de sex-toys et de «comptabilité» sexuelles sans parler de l’énorme influence du cinéma pornographique dans les lits des Français et même de l’influence de la littérature érotique écris avec les pieds et vendue par millions, narguant pour le plus connu les aventures sexuelles sadomasochisme d’une jeune vierge initiée par un pervers sexuelle narcissique (mais on s’en fout vu qu’il est beau et riche) permettant au passage de préparer mentalement l’adolescente jusqu’à la ménagère à se soumettre au prochain détraqué sexuelle venu (cent ans de combats féministes foutu en l’air après avoir lu cette merde). Au final on est tous formaté, influencé et poussé à consommer du sexe afin d’être comme tout le monde. C’est comme ça que je ressens les choses et n’oublies pas, tu as raté ta vie si t’as pas une rolex avant 40 ans pratiqué la sodomie avant tes 19 ans, c’est les médias qui te le disent !
Quand tu es un célibataire de longue durée comme le proprio de ce blog (bonjour), il y a pas dix milles solutions pour remédier à un manque. Si tu es un mec, tu prends direct la direction vers la planète internet pour t’y réfugier car tel un kombini japonais ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, à toute heure et en 2 clics de souris tu obtiens du contenu à caractère pornographique dans le but de chasser l’envie en te défoulant ou dans le meilleur des cas, tu lobotomises un peu ton cerveau afin de croiser le chemin d’une fille qui comme toi, l’histoire d’un soir aura ce désir de contrecarrer cette misère sexuelle commune. Il y a les restos du coeur pour ceux qui n’ont plus rien à manger, mais pour les individus qui manque d’amour, de tendresse et de confort, il y a pas vraiment de solutions miracles.
Je comprends que le thème de l’article puisse choquer (en plus c’est moi le mec loin d’être alpha qui le rédige) car tout le monde ne peut pas partager mon sentiment et avis envers les plans culs (déjà ce terme n’est pas génial et assez rebutant) et peut-être même que tu en a été victime. En tout cas, je te donne ma vision personnelle de la chose. Je retire toute responsabilité de la décadence de chacune des personnes qui effectuent des plans foireux d’un soir genre des pervers narcissiques tel des Christian Grey, après tout pourquoi ne pas s’en inspirer vu que les nanas le kiffent allez hop hop hop au boulot t’as plus le droit de manger tel ou tel bouffe et je t’oblige à faire du sport pour que tu gardes ta ligne car sinon t’es pas baisable, ou encore des baiseurs compulsifs qui t’enchanteront en te traitant comme une princesse sur une licorne qui chie des arcs-en-ciel mais aussi en te parlant d’amour et de sentiments (tu sais le mec qui prononce uniquement le mot amour quand il y a de la baise au bout de la conversation).
Personnellement je n’ai pas trop de problèmes à en parler dans mon entourage sans non plus m’en vanter grossièrement tel un connard qui ferait tourner les photos nues ou sextos d’une nana à ses potes. «O.C.B, fais tourner, fais tourner, fais tourner» car déjà j’ai toujours associé sexe et respect qu’importe la présence de l’amour ou non ensuite oui je suis gentil. Ensuite je pense que chacun à son histoire de vie et ses faiblesses pour expliquer ce choix. J’ai toujours appris à me satisfaire du minimum et au long de mes trois années de célibat à m’apercevoir que je n’intéressais strictement aucune fille, je me suis convaincu que je ne méritais guère mieux qu’être traité comme un bout de chair que l’on convoite bisannuellement voir annuellement. En plus, aussi extraordinaire que de croiser un ours des bois de level 12 jouant du violon en portant un chapeau de cowboy avec son étoile de shérif épinglé, je n’ai jamais fait le premier pas vers une nana en me disant :
« Allez Séb, faut que tu taraudes pour éviter de dormir sur la béquille donc cours vite chercher de la chatte sur les sites de rencontres ».
Ce sont des moments venus naturellement, si je peux dire la chose de cette façon même s’il y a toujours du calcul, tu ne vas pas faire ça avec le premier venu non plus et dans le fond même si tu me trouves triste de tomber aussi bas, je dois toutefois reconnaître que ces expériences d’un soir m’ont fait un grand bien au cœur, mais oui pour le comprendre, il faut se plonger au plus profond de mon passé, alors vas-y cousin, pécho ta delorean et montere le temps.
Un des hics de mon existence est celui de n’avoir jamais profité pleinement d’une sexualité épanouissante avec les filles à qui j’ai donné des morceaux de mon cœur mise à part quelques semaines de passions avec une fille partit bien trop vite (c’est une autre histoire). Il faut dire que de ce côté, j’étais mal parti étant donné que la première fille que j’ai aimé passionnément était malencontreusement asexuelle, ce qui fait que les moments intimes était très très rares surtout que cette relation a duré cinq ans (j’ai une sacré patience). J’ose croire que c’est à ce moment de ma vie dans laquelle j’ai été mainte et mainte fois repoussé sexuellement (car moi je n’étais pas asexuelle) au point de terriblement en souffrir que j’ai développé un mal-être accompagné d’une perte de confiance et d’amour propre mêlé à une peur de l’échec faisant le Séb d’aujourd’hui un sacré looser incapable de gérer une relation avec une fille car trop peureux et maladroit (tu l’as ton explication). Par la suite ma sexualité avec mes autres ex-girlfriend n’a pas été plus glorieuse, les rapports étaient protocolaires et mon plaisir secondaire me contentant tout juste d’un écartage de cuisses dans les règles, sans bavure et diversité bref loin de la fantaisie et de l’alchimie de deux corps amoureux.
A partir de là, mon image de la sexualité correspondait plus à un besoin qu’à un plaisir. Quand on est amoureux, on ne pose pas trop de questions de toute façon. Je tiens à préciser qu’après de nombreuses réflexions sur le sujet, je suis peut-être responsable aussi de cette sexualité. C’est trop facile de tirer et accuser les autres sans reconnaître ses tords. Même si j’ai toujours été bourré de bonnes volontés, j’ai peut-être des éléments à cause de ma maladresse et des maux que j’ai développé au cours des années. De plus, installer confortablement les femmes sur des piédestal ne m’a jamais aidé non plus. Au contraire de mes anciennes copines, les filles qui m’ont permis d’effectuer des rapports sexuelles éphémères m’ont souvent rassuré, parlé, stimulé, encouragé voir excité puis sans doute que le fait de ne pas mêler sentiments amoureux et sexe m’ont permis de me détendre en « retirant » un poids afin de gagner en assurance l’espace d’un soir, de me libérer un peu plus du côté de la « chose » bref de surmonter aussi mes peurs afin de passer une bonne soirée en charmante compagnie. Oui pour un timide, on peut dire que je me surpasse.
Comme en plus j’ai la malchance de souffrir aussi de dépendance affective notamment d’affection physique (généré par l’absence de mère) me transformant en sorte de gros chats affectueux et câlin, ces soirées m’ont permis de soutirer un peu de tendresse, juste le nécessaire qui me rend nostalgique afin de me faire souvenir l’instant de quelques minutes de cette sensation de serrer une fille dans mes bras car la chaleur humaine est la meilleure chose qui soit.
Le mauvais côté de tout ça, c’est l’après coït quand tout le monde se rhabille et rentre chez soi regagner sa brutale solitude. A cet instant je me rends compte que je vis cette relation d’un soir par procuration. Mes pensées s’emballent et je me vois à rêver en me disant que j’aimerai que tel ou tel moment de cette soirée ressemble à ça si j’avais une copine, car tout ce que je viens de vivre n’est qu’un moyen d’essayer de ressentir ce qui m’est inaccessible autrement.
Finalement, le sexe ne veut pas obligatoirement dire quelque chose, il peut juste être le moyen pour chacun de combler des vides et séquelles de son quotidien voir plus loin de son existence, un simple plan sexe peut simplement être utilisé pour se sentir vivant l’instant d’une nuit. Après tout dans ce foutu monde, l’orgasme est l’un de seuls plaisir encore gratuit.
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